Andalousie 1

L’ombre dure d’un après-midi de juillet découpe sur le mur chaulé de blanc la silhouette d’un nid de cigognes. Dans les demeures, hommes et plantes somnolent au creux de l’intimité verte des patios. Au bout de la ruelle où résonnent les sabots d’un pur-sang andalou viennent mourir en silence les vagues d’une mer d’oliviers. Tandis qu’au creux d’un sanctuaire une vierge aux larmes de cristal se drape d’or et de pierreries, là haut, sur la crête, l’austère écrin d’une forteresse maure enveloppe d’une dentelle d’arcs le bassin où murmure, en scintillant, un discret filet d’eau.

(Texte repris sur « guides Mondeos »)

Si ! Nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir partir en Andalousie. En effet, suite aux nombreux désistements, nous n’étions plus que 7 équipages, donc insuffisant pour Orcada qui demande un minimum de 8 camping-cars. Ce sont nos accompagnateurs, Béatrice et Joël qui ont réussi à convaincre un couple de se joindre à nous lors du dernier salon auquel ils avaient participé et ont ainsi pu sauver notre voyage. 

Le rendez-vous au Camping de Santaella dans la région de Cordoue était très accueillant. Le lendemain c’était la visite Cordoue bien sûr et de son impressionnante Mezquita-Catedral, cette cathédrale au milieu de la mosquée, mélange de religions et de cultures, musulmane, juive et chrétienne qui donne à réfléchir. Dommage d’Orcada n’est pas trouvé intéressant de mettre au programme la Madinat al- Zahra. 

Ensuite Grenade où nous avons déjeuné sous un patio en écoutant des chants typiquement espagnols interprétés par des étudiants d’une Université de Grenade et nous avons tous acheté leur CD évidemment. L’après-midi visite de l’Alhambra sous un orage, ce qui nous a permis d’acheter le parapluie que nous n’avions pas encore….. au double du prix……. Encore un souvenir ! Mais l’histoire de l’Alhambra est envoûtante, ses palais, le Généralife, le Sérail et aussi les jardins.

Ne passons pas sur l’incontournable « FLAMENCO » dans le quartier des grottes du Sacro Monte.

Puis, route vers Nerja et le Balcon de l’Europe, très agréable station balnéaire….. avec de nombreuses boutiques pour se faire plaisir ; une journée de vacances avant notre arrivée à Ronda, une visite de la ville et bien sûr de ses célèbres arênes, les plus anciennes d’Espagne avec une petite guide adorable.

Direction Tarifa pour découvrir les secrets du dressage de taureaux dans un élevage, activité typiquement andalouse. Dans l’après-midi certains d’entre nous ont « fait la belle » et prirent le bateau pour une escapade à Cadix.

Et c’est Jérez de la Frontera où nous assistons à un magnifique spectacle équestre présenté par la prestigieuse Fundacion Real Escuela Andaluza del Arte Ecuestre, figures souvent impressionnantes, un très beau et riche moment suivi d’une visite à la célèbre Bodega Gonzales Byass « Tio Pepe » avec ses vieux chais et une dégustation qui tombait bien si l’on peut dire.

Pour terminer, deux jours à Séville, créatrice de mythes comme Carmen, Don Juan et la fameuse Féria d’avril reportée au mois de mai pour notre plus grande joie, nous avons pu profiter de l’ambiance lors de notre journée libre, non sans être retournés sur cette somptueuse Place d’Espagne commentée la veille par une guide qui avait emmenés, en passant par les ruelles, jusqu’à l’impressionnante Giralda et sa cathédrale, le plus grand édifice de la Chrétienté après Saint Pierre de Rome. Dans cette cathédrale se trouve l’imposant monument à la gloire de Christophe Colomb : quatre hommes portant un cercueil dans lequel les os du navigateur sont supposés reposer…..

Température à Séville : 39 degrés alors que nous avions eu de la neige à Ségovie en descendant.

Andalousie 2

Terre phénicienne et arabe, l’Andalousie fascine. Son passé mauresque, le baroque de la chrétienté , le goût pour la fête et le frisson lors des corridas. Muchas gracias.

Alain GELINEAU et Françoise LECHAUVE